COURS D'OENOLOGIE JUIN 2025

COURS DU 12 JUIN 2025

L’ART DE LA DÉGUSTATION À l’AVEUGLE

 

Pour ce dernier rendez-vous de l'année 2024/2025, petit test autour d'une sélection de vins dégustés à l'aveugle. L'occasion de voir si tout le monde a été attentif au fil des "cours". La réponse : un grand OUI.

Cet atelier ludique permet de se rendre compte du chemin qui nous sépare des grands dégustateurs de ce monde mais il permet surtout de valider les différentes étapes de la dégustation afin de ne pas passer à côté de ce moment suspendu.

La dégustation d’un vin passe par trois étapes fondamentales connus de tous, mais qui recèlent de nuances et qui suivent un cérémoniel bien précis. Tout d’abord, la dégustation d’un vin commence avec les yeux. En effet, la robe d’un vin nous apporte énormément d’informations et nous allons voir comment les interpréter. Pour commencer, vous devez positionner votre verre au-dessus d’une surface blanche et sous une source de lumière. Cette action vous permet d’obtenir plusieurs informations sur votre vin :

sa limpidité : détecter la présence éventuelle de parMcules en suspension (défaut).
son acidité : si les larmes (vin qui coule le long de la paroi du verre) sont épaisses, alors le vin est plutôt gras. Si elles sont fines et redescendent vite, le vin est plutôt acide.

son âge : grâce à la couleur (robe) du vin, vous pourrez deviner s’il s’agit d’un jeune millésime ou s’il est plutôt évolué.

NB : Pour les vins blancs secs, la couleur peut aller du vert pâle (vins jeunes) au jaune paille (voire à l’ambré) pour les vins évolués. Pour les vins rouges, la robe évolue du violet ou pourpre vers le tuilé.

Vient ensuite le temps de la découverte olfactive, et du 1er nez. Cette étape, souvent oubliée, permet d’appréhender les premières fragrances qui composent le bouquet du vin. Une fois cela fait, le dégustateur s’intéresse au second nez. Après avoir légèrement remué le verre afin d’oxygéner le vin et ainsi faire ressortir ou nom de nouveaux arômes. Le second nez nous permet aussi de mesurer l’intensité olfactive des arômes perçus. Enfin, le dégustateur peut porter le verre à ses lèvres. Pour ressentir au mieux les effluves du vin, il faut le faire passer sur l’ensemble de la langue et l’intérieur des joues, puis « grumer », c'est-à-dire insuffler un léger filet d’air pour de nouveau oxygéner le vin et le faire prendre plus de volume.

Ces trois étapes sont primordiales pour apprécier un vin. Rappeler vous également que la dégustaMon reste un exercice individuel qu’il est important de réaliser pour soit, dans son intégralité, avant de partager votre expérience. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, seulement des degrés de ressenMs différents et surtout ne vous autocensurez jamais !